Par : Michaël LEFEBVRE

Groupes musicaux

Vous trouverez dans cet article quelques groupes musicaux plus ou moins connus que j’apprécie particulièrement. Je vais donc vous les présenter rapidement et n’hésitez pas à dire si vous partagez mes goûts .....
1/ Voici un groupe avec 4 musiciens jouant ou ayant joué au Mélodium Orchestra : "Les JazzyPots"
C’est un groupe de Jazz créé en 2006, composé de 7 musiciens amateurs jouant un répertoire de standards de Jazz et musique de la New Orléans... Bonne humeur, improvisation et talent au rendez-vous...
leur site internet
Alors pas mal ??? ça commence plutôt bien non ???
2/Maintenant un groupe de 4 musiciens dont 2 percussionnistes , Les " Trio d’Vie".

Groupe bluffant vu le peu de musiciens et le rendu final ... une musique pure mais dynamique , simple mais insolente, soit on aime soit on n’aime pas... moi j’adore !!!

Un de leurs morceaux :

leur site internet
Qu’en pensez-vous ? ... allez un autre.
3/ "God Save The Cuivres", un groupe de 12 musiciens sudistes , c’est un peu une fanfare pop , rock ... rien de classique, certes ce n’est pas une qualité professionnelle mais le rythme l’emporte sur les imperfections et le tout sans partition !!!.
un petit medley :

leur site internet
4/ "Fanfare Kadors" est une petite fanfare loin du répertoire classique et ne cherchant pas la finesse mais elle reste sympa à écouter, avec un répertoire varié, un aspect festif surtout sur le plan vestimentaire.

leur site internet
... et enfin mon coup de coeur, le best à mon avis (surtout pour les joueurs de cuivres)... j’ai nommé :
5/ "Les Mnozils"
Un groupe de 7 autrichiens d’exception de part leur talent. Créé en 1992, ils allient qualité, humour, dérision et folie, simplement génial à mon sens !!!

pour comprendre rien de tel que quelques extraits vidéos ...
Bien d’autre vidéos sont disponibles sur "Dailymotion" ou "Youtube"
leur site internet
Voilà une petite illustration des groupes que j’apprécie particulièrement, il y en bien d’autres mais un tri s’imposait... mes préférés étant "Le Réveil Musical" et "Le Mélodium Orchestra" mais il sont hors concours étant donné que j’en fais partie (il y a un article sur le Mélo et voici le site internet)
N’hésitez pas à donner votre avis et à nous faire découvrir d’autres groupes...

N’en déplaise à certains il n’y a pas que la France et les français sur Terre. Allez, on se fait du mal, nous sommes même extrêmement minoritaires Le bonheur, la douleur, la peur, la satisfaction, la confiance, l’amour sont des sentiments vécus partout dans le monde, par chacun, quelque soit la confession, le pays ou la famille d’origine.
Yann Arthus Bertrand nous le rappelle avec 6 Milliards d’autres. Au fil de ses voyages il a rencontré des citoyens de notre bonne vieille planète et leur a posé des questions simples : "Rires, pleurs, amour, rêves, Dieu, la mort, la liberté...". Ce vidcast (gratuit) présente par séquence de 4 à 5 minutes le rapport d’individus, qu’ils soient entre autres ex prisonniers américains, réfugiés tchadiens, retraités nippons, à ces sentiments qui, si on les ressent différemment, nous réunissent tous.
Ca aide à relativiser !

Liens

Le site officiel
Pour accéder au vidcast directement à partir d’iTunes
Pour accéder au vidcast depuis Podemus (un site regroupant plein de podcasts)

Par : Xavier CAMIER

Armand Amar, pas si connu et pourtant...

La Découverte

Il m’arrive régulièrement de fureter sur l’itunes Store à la recherche de nouvelles sonorités, d’artistes que je ne connaîtrais pas ou, simplement par curiosité en me disant "c’est ti quoi qu’ils écoutent les tits gars d’nos jours ?". Il y a peu mon copain Mich m’a offert une carte pour acheter de la musique [1]. Occasion rêvée de "tester" sans risquer trop de regrets ! C’est alors que je suis tombé sur la B.O. du film "Le premier cri". Dès les premières secondes d’écoute j’ai été envoûté par ces voix, ces instruments venus d’ailleurs et surtout par ces mélodies si émotionnelles.

Mini Biographie

 [2]

Né en 1953 en Israël, Armand Amar vit aujourd’hui à Paris après une enfance passée au Maroc.
A partir de l’âge de 15 ans Armand Amar se jette sur l’étude des percussions. Percussions africaines, percussions latinos il ouvrira son horizon et développera une attirance pour la musique ethnique.
En 1976 il découvrit la danse et son lien profond avec la musique. Ces deux aventures parallèles renforcèrent son ouverture d’esprit et influèrent énormément sur sa musique, une musique intensément émotionnelle aux accents orientaux. Il n’hésite par exemple pas à introduire de nombreux passages de doudouk Arménien et de chants orientaux pour renforcer l’ambiance atypique de ses musiques.
Aujourd’hui Armand Amar compose dans son studio de banlieue parisienne. Il y travaille intensivement sur informatique avant de passer en studio d’enregistrement. Cela lui permet, dit-il, d’aller au delà de ce qu’il a appris et de tester les instruments dans des timbres qui ne leur sont à l’origine pas destinés. Comme pour de nombreux compositeurs, Armand Amar fait de l’ordinateur un outil et pas un substitut aux vrais musiciens. Une fois satisfait du résultat "synthétique" il enregistre ses compositions avec des ensembles de taille variables souvent "piochés" dans l’orchestre Symphonique Bulgare de Sofia.
Si vous voulez en savoir (beaucoup) plus sur ce compositeur de talent n’hésitez pas à suivre les liens proposés ci dessous.

Discographie

Le Premier Cri Moving Music Vu du ciel Bab’ Aziz La Terre vue du ciel (Te Amo) La Piste Va, vis et deviens Le couperet Amen Songs from a World Apart Indigènes Paroles d’Anges La traversée

Quelques Extraits Illustrés

Le Premier Cri
La Terre vue du Ciel
Lévon Minassian joue du Armand Amar

Impressions et Digressions

Autant être franc : sa musique me fait planer. Dès les premières secondes d’écoute j’ai été envoûté par son utilisation de la voix cristalline de Sandrine Piau (Le premier cri, Vanessa (Le premier cri)). Tant et si bien que je me suis passé l’album en boucle jusqu’à avoir besoin de plus. J’ai donc pré-écouté puis acheté "La Terre vue du Ciel". Je me souvenais avoir apprécié le film, la musique ne devait pas y être pour rien ! Les thèmes y sont plus variés que dans "Le premier cri" et, ce son qui m’avait charmé dans "Duduk of the North" (Gladiator) de Hans Zimmer y revenait régulièrement (La génèse, Terra Incognita, (La Terre vue du Ciel)). Après quelques recherches j’ai appris que cet instrument était le doudouk Arménien. Un instrument entre le hautbois et et la clarinette mais de composition relativement simple. Ca m’a donné envie d’en savoir plus et, poursuivant ma découverte de sa musique, j’ai découvert l’album "Songs From A World Apart". Il fut enregistré et composé avec Lévon Minassian, un des meilleurs joueurs de doudouk du monde. La claque ! Au point que j’ai envie de m’offrir l’instrument et de voir si je peux en faire quelque chose !
Habituellement assez titilleux dans l’achat de mes musiques j’ai acheté 3 albums d’un seul artiste en à peine un mois ! Sans Mich je n’aurai peut-être pas découvert ce compositeur. J’ai envie qu’il ait la renommée qu’il mérite mais en même temps j’ai peur que la célébrité lui fasse perdre son authenticité alors, si vous aimez, ne le partagez qu’avec ceux en qui vous avez confiance

Liens

Sa biographie Wikipedienne Son site officiel Sa façon de travailler Le doudouk Arménien La Terre vue du ciel, l’idée de Yann Arthus Bertrand
Notes
[1] (merci copain)
[2] Source http://www.cinezik.org

Tags:Compositeurs

Par : Xavier CAMIER

Ste Cécile

Vie et légende de la jeune femme

Issue d’une famille catholique de la noblesse romaine, Cécile dégageait de part sa beauté et sa culture la grâce d’une jeune fille du II ème siècle. Lettrée et ayant un talent certain pour la musique, elle fit voeu de chasteté et de fidélité à Dieu. Malheureusement pour elle, les moeurs de l’époque voulaient que la famille décide pour l’enfant et son père la maria à un jeune païen du nom de Valérien. Mécontente et désolée malgré la bonté reconnue de Valérien, elle se retira le jour de ses noces pour prier et chanter son seigneur.
La tradition voulait que la femme fit offrande de sa virginité à son mari le soir de ses noces ; situation antagoniste à son dévouement au Christ. Ce soir là elle expliqua donc à son époux qu’elle était protégée par un ange. S’il devait la toucher, l’ange la défendrait et de grands malheurs s’abattraient sur lui. En revanche, s’il acceptait de se convertir, il pourrait voir cet ange et serait lui aussi protégé. Valérien accepta !
Converti par le pape St Urbain et plein de sincérité, Valérien vit l’ange qui lui permit de réaliser un voeu. Notre amoureux souhaitait tout simplement que son frère, Tiburcius l’accompagne dans sa foi. L’ange réalisa son désir. Le couple vécu dans le bonheur et la grâce jusqu’à ce que l’histoire les rattrape.
L’empereur Marc-Aurèle ne partageait pas leur foi et leur promptitude à prendre soin des martyrs leur valu d’être arrêtés. Sommés de renoncer à leur religion, ils refusèrent. Condamnés à la décapitation, l’officier en charge de leur sentence ne put les exécuter. Il eut une vision des martyrs et, touché par la grâce, se convertit au catholicisme. Il fut condamné puis exécuté en même temps que Valérien et son frère. Cécile fut sauve et continua son évangélisme ce qui lui valu d’être à nouveau arrêtée puis condamnée.

Politiquement habile, le successeur de l’empereur jugea que l’exécution publique d’une si jolie et populaire femme créerait des problèmes. Il fut donc décidé qu’elle mourrait asphyxiée dans sa salle de bain. Le stratagème échoua et un soldat fut chargé de la décapiter. Charmé, touché par la pureté de la femme, le soldat n’eut pas la force de porter des coups assez violents sur la jeune femme. 1 coups, 2 coups puis 3 coups, la loi interdisait l’acharnement et il dut abandonner. Gravement blessée, Cécile se réveilla et n’eut de cesse de prêcher sa foi. Elle mourut 3 jours plus tard le 22 novembre de l’année 230. Gardez cette date en mémoire.

Ste Cécile patronne des musiciens

Jusqu’en 1584, le patron des musiciens était le pape Saint Grégory mais à la création de l’académie de musique de Rome, la musique et l’art lyrique furent placés sous la protection de Ste Cécile. Celle-ci est souvent représentée avec un orgue (instrument courant dans les églises) ou une harpe (instrument synonyme de grâce et de pureté. Elle est officiellement célébrée le 22 novembre dans la plus part des pays à forte croyance catholique mais les contraintes des emplois du temps modernes obligent bien souvent à la célébrer dans une période s’étalant de mi-novembre à mi-décembre.

Rendez vous

Pour en savoir plus

Histoire complète de Ste Cécile Histoire avec opinion de Ste Cécile Avènement de Ste Cécile comme patronne des musiciens Pour aller un peu plus loin
Marc Aurèle l’empereur Rome sous Marc Aurèle La cruauté de l’empereur philosophe Marc Aurèle envers les catholiques

Tags:Histoire

Par : Xavier CAMIER

Le Pas de Calais est libre !

Pour ceux qui auraient raté l’événement et pour ceux que ça intéresse voici un petit compte rendu du "Pas de Calais libéré" tel que je l’ai vécu (car je n’y suis pas resté tout le temps).
Comme son nom le sous entend, cette manifestation est l’occasion de montrer aux gens de la région ce qu’ont pu vivre et voir nos aïeux lors des libérations post-guerres mondiales. Véhicules d’époque, personnages civils et militaires costumés, musiques internationales et variées. Au delà du show superbement réalisé je trouve cet événement très important. Le temps suivant son cours la guerre peut sembler de plus en plus lointaine et anecdotique. Cette manifestation est l’occasion de montrer qu’au delà de l’esthétique militaire, la guerre est avant tout une atrocité humaine. C’est l’occasion de faire une mise au point avec soit même, de se poser les questions élémentaires que nous devrions tous nous poser avant d’agir : quelle autre espèce userait d’autant de ruse pour se détruire ? Pourquoi la peur, la colère, le chagrin ou l’égoïsme nous poussent-ils à des raisonnement si simplistes ?

Le matin

La ville de Souchez était décorée de drapeaux des pays ayant participé aux conflits. Américains (Stars and Stripes), Anglais (Union Jack), Français et même Soviétiques. Ce dernier m’a amusé car il renforçait le côté anachronique du rassemblement. Le matin j’avais rendez vous à 10h45 pour défiler avec l’harmonie de Souchez. Nous, harmonie municipale, ainsi qu’un certain nombre de groupes d’un calibre bien plus important avons paradé dans la rue principale. Nous sommes présentés à un podium regroupant élus, ex militaires et associations. Le public a donc assisté à une alternance de musiques, de présentations de véhicules et de reconstitutions humaines.

L’après midi

Ma famille et moi avons écouté différents groupes.
Des Biélorusses. Le son était sans doute le plus moderne de tous. Riche en basses et percutant j’avais parfois l’impression d’être en studio ! Jouant un répertoire plutôt festif ils n’arrêtaient pas de bouger et de faire des figures tout en jouant. Impressionnant !

Des Anglais manifestement de Londres Malgré l’estime que j’ai pour cette noble nation je m’attendais à une représentation plutôt froide et j’ai été surpris. Ils ont mis une ambiance du tonnerre invitant jeunes et anciens à se joindre à eux. Le clou fut pour moi quand un musicien invita la grand mère de mon beau frère à danser. C’était juste beau. J’ai également pris une leçon de styles et de nuances.

Des Belges. L’harmonie a fait une représentation bien plus proche de ce que nous connaissons habituellement. Peut-être les plus faibles mais pas les moins sympathiques.

Des Ecossais de la Somme. J’étais persuadé avoir affaire à de véritables écossais mais Mich a brisé mon imaginaire en m’annonçant qu’il s’agissait d’un groupe de la Somme. Pourtant tout y était. Air rugueux, pas déterminé, accent local fait de R bien roulés...

D’autres Anglais que je n’ai malheureusement pas eu le temps d’écouter. Leur allure en défilé laisse cependant présager une qualité de jeu plus qu’appréciable

Voilà. J’espère vous avoir convaincu de l’intérêt ludique et culturel d’un tel événement. S’il a pu faire réfléchir au moins une personne sur la nécessité de s’entendre avec son voisin, quelque soit son origine, alors l’événement a rempli son objectif !

Section Médias

L’harmonie de Souchez au Pas de Calais libéré
Femmes, femmes femmes

L’harmonie de Souchez au Pas de Calais libéré
Le défilé d’Aïda

L’harmonie d’Ablain St Nazaire au Pas de Calais libéré
Sambre et Meuse

Le Pas de Calais Libéré
envoyé par Pleinpopossum

Quelques liens

La ville de Souchez La galerie de Michaël Ma galerie
La 1ère guerre mondiale La 2nd guerre mondiale
et parce qu’il faut toujours lire l’histoire de plusieurs manières, la vision anglo saxonne des conflits :
La 1ère guerre mondiale La 2nd guerre mondiale

Tags:Histoire

Par : Xavier CAMIER

Hans Zimmer, un compositeur de talent

Compositeur allemand naturalisé américain, Hans Zimmer a un parcours éclectique et surprenant. Né en 1957 à Francfort, Hans Zimmer est initié au piano dès sa 3ème année. Peu passionné par l’instrument il l’abandonnera très vite mais ne laissera pas tomber la musique pour autant. Adolescent, autodidacte, n’ayant pas étudié le solfège académique, il se passionne pour la musique électronique. Il partira en Angleterre à 22 ans et collaborera avec des groupes comme Ultravox ou les Buggles. Qui ne se souvient pas de "Video Killed the Radio Star" ? Au fur et à mesure de ses rencontres et de ses progrès il collaborera à quelques musiques de films "locaux". Il sera remarqué par Barry Levinson qui lui ouvrira les portes d’Hollywood avec le film Rain Man.
Ce qui rend Hans Zimmer intéressant est que dès son arrivée aux Etats Unis il aura une approche particulière de son métier. A l’époque le matériel musical était extrêmement cher. Il créera donc un studio où de jeunes compositeurs pourraient venir s’essayer à leur métier. Hans se dit qu’il est dommage que des talents ne puissent éclore pour une question de "gros sous". Hans Zimmer est un adepte du travail collaboratif. Il n’hésite pas à prêter son nom pour aider un jeune compositeur (ce qui lui coûtera parfois) ou, au contraire, à retirer son nom de certaines compositions quand il juge qu’elle est de qualité mais qu’il n’y a pas mis l’essentiel.
Hans Zimmer s’appuie beaucoup sur les machines pour composer. A l’aide de puissants synthétiseurs, d’échantillons enregistrés auprès des meilleurs il réalise, souvent seul, les maquettes de ses morceaux. Cela lui permet des approches originales. Il n’hésite pas à employer des instruments hors de leur tessiture, à mélanger sons électroniques, instrumentaux et voix. Ouvert à la critique il fait écouter ses compositions à ses proches qui l’aident à les améliorer. Une fois satisfait de son travail il enregistre ses morceaux avec de vrais musiciens.

D’après moi quelques une de ses meilleures compositions

Hans Zimmer est surtout connu pour ses musiques typées Hollywood mélant gros cuivres, percussions et cordes. Ils est pourtant capable d’énormément de finesse et de variété dans ses thèmes.

 La ligne rouge. C’est à mon avis sa meilleure composition. Pleine de finesse et de nuances, elle retranscrit parfaitement le poids et le stress des soldats lors de la guerre du vietnam.
 Gladiator. Né de sa coopération avec Lisa Gerrard Hans Zimmer signe sa composition, à juste titre, la plus connue.
 Le Da Vinci Code. Au début surpris par le style j’ai vite été enthousiasmé par sa capacité à retranscrire musicalement le mélange de mysticisme, de religion et d’action de l’oeuvre de Dan Brown mise à l’écran par Ron Howard.
 La chute du faucon noir. Le film se passant lors du conflit Rwandais, les musiques sont souvent "ethniques", parfois expérimentales. Cette compo peut sembler déroutante à la première écoute mais elle devient vite très intéressante et agréable.
 Beyond Rangoon. Hans Zimmer montre sa capacité à s’approprier les instruments "exotiques" et à mixer le style occidental et le style local pour donner des compositions évoluées mais agréables à écouter.
 Les larmes du soleil. On passe allégrement dans cette compo du bourrin au subtil. On est entrainé par les rythmes guerriers, raffarichi par les chants africains (Lebo M) et pris aux tripes par les voix rappelant les massacres illustrés par le film.
 Le roi lion. Je ne pouvais pas ne pas la citer tant nous avons joué et, pour la plus part, apprécié ces morceaux.

Quelques liens

Pour le rejoindre sur son site officiel suivez ce lien
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’homme, sur sa conception du travail de compositeur je vous invite à lire cette très longue interview. C’est ici
Pour une biographie et sa filmographie complète cliquez ici

Tags:Compositeurs

Par : Xavier CAMIER

La trompette à pistons

Bonjour,
Singeant mon copain Mich je vais vous présenter mon instrument : la trompette. Vous verrez que ce cuivre a une histoire et une portée bien plus étendue que ce que les clichés ne laissent paraître. Plus jeune j’avais une vision tronquée de l’instrument. Pour moi c’était bal musette et cavalerie. Mais, un jour, en allant écouter un concert du Réveil Musical j’ai été bluffé par un certain Dominique Lopez. Je ne me souviens plus quel était le thème du concert mais la fluidité de son jeu, la puissance que donnait sa trompette aux morceaux, les nuances qu’il exprimait avec son instrument raisonnent encore dans mon oreille. Ce serait la trompette car elle était moi !

Un peu d’histoire

Les premières trompettes furent trouvées en Egypte et datent de plus de 3000 ans. De formes diverses selon que l’on soit à Babylone, en Grèce ou en occident, son utilisation était principalement associée à la guerre et à la puissance. Si vous êtes amateur de péplum vous savez que les trompettes étaient très différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui. Longues, cylindriques (parfois courbes) et sans pistons, le domaine de jeu était assez limité.

Ne cessant d’évoluer la trompette connu deux révolutions. La première au XVème siècle lors de l’apparition de la coulisse. La trompette ressemblait alors à un mini trombone à coulisse. C’est d’ailleurs d’elle que naquit l’idée du trombone "moderne".

La seconde révolution se produisit au XVIIIème siècle lorsque la coulisse fut remplacée par des clés ce qui donna à la trompette des allures de grande clarinette en métal. Plus précise et versatile elle était cependant incapable de jouer toutes les notes malgré diverses expérimentations et ajoutes de clés.

Ce n’est qu’en 1813 que Bluehmel inventa la trompette à piston qui permit enfin de rendre une gamme chromatique complète (notes + notes altérées).

Morphologie de l’instrument

La trompette est un instrument à vent de la famille des cuivres. Il s’agit d’une classification commune mais vous vous doutez que l’instrument est fait d’un alliage de métaux plutôt que de cuivre pur. Il existe plusieurs types de trompettes (trompette à pistons, trompette à palette) et quelques variantes (bugle, cornet). Si leur son et leur domaine de jeu diffèrent, leurs caractéristiques techniques restent très proches. Sur le schéma suivant vous noterez 5 parties principales

1 - L’embouchure est l’endroit où l’on souffle. Il en existe plusieurs types selon le style de jeu souhaité. C’est l’endroit où l’on pose les lèvres et où on les fait vibrer tout en envoyant de l’air dans l’instrument.
2 - Les coulisses d’ajustement servent à régler la justesse de l’instrument (à s’accorder). Lorsque l’on joue avec un orchestre il faut que les notes de tous les instruments de l’ensemble correspondent. Ces coulisses permettent d’affiner le réglage de la trompette et de la mettre en harmonie avec le reste de l’orchestre.
3 - Le corps est la partie qui va donner la tessiture à l’instrument. Schématiquement, l’air pousse les vibrations que l’on produit dans l’embouchure vers le corps de la trompette. Le contact de ces vibrations avec les parois de l’instrument crée de nouvelles vibrations qui donnent le son de l’instrument.
4 - Les pistons servent à faire varier la taille du corps de l’instrument. Ce faisant les vibrations se transmettent sur plus ou moins de surface ce qui donne un son plus ou moins aiguë. Avec un peu d’observation vous remarquerez que plus les instruments sont petits, plus leur son est aiguë. Au contraire, plus les instruments sont volumineux plus ils sont graves. Le piston en bloquant / autorisant le passage de l’air fait varier mécaniquement la "taille" de l’instrument.
5 - Le pavillon est le distributeur, l’amplificateur de l’instrument. Il finalise le son en retransmettant les vibrations de l’instrument à l’air ambiant, un peu comme un haut parleur.

Quelques variantes de trompettes

La trompette picollo. Beaucoup plus petite qu’une trompette classique elle joue beaucoup plus aiguë.

Le cornet à piston. Bien que moins volumineux qu’une trompette, le cornet joue dans le même registre. Son son est un peu plus rond que celui d’une trompette mais aussi moins percutant.

Le bugle est un faux ami. Il fait plus partie de la famille des saxhorns que de celle des trompettes mais son fonctionnement étant similaire à celui de la trompette je l’ai inclu ici. Le son est plus doux et rond qu’une trompette mais moins précis dans l’aiguë.

Comment jouer ?

Comme expliqué dans le chapitre morphologie, il suffit de poser les lèvres sur l’embouchure et de faire vibrer celles ci tout en soufflant. Plusieurs paramètres entrent alors en jeu. Selon que l’on fasse vibrer les lèvres plus ou moins "vite" le son sera plus ou moins aiguë. Selon que l’on souffle plus ou moins fort le son sera plus ou moins fort. La première leçon de trompette pourrait consister à explorer ces différents paramètres et à apprendre à connaître ses lèvres, à prendre quelques repères. Cette étape validée on peut alors explorer l’instrument et jouer avec les pistons. Vous l’aurez compris, 3 pistons ne veulent pas dire 3 notes possibles. Il s’agit de combiner la fréquence de vibration des lèvres et la position des pistons. Pour faire très simple imaginons un système de paliers :

 je serre peu les lèvres et souffle normalement => un son plutôt grave sera joué. C’est le palier 1. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le second piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le troisième piston...
 je serre moyennement les lèvres et souffle normalement => un son plutôt grave sera joué. C’est le palier 2. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le second piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le troisième piston...
 je serre fort les lèvres et souffle normalement => un son plutôt grave sera joué. C’est le palier 3. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le second piston. Ce son je peux le modifier en appuyant sur le premier piston et le troisième piston...

... et ainsi de suite. Si on parle uniquement technique il suffit donc d’apprendre toutes ces positions et de les enchaîner à la vitesse voulue par le morceau. Si on parle d’art on ajoute un supplément d’âme qu’il est difficile d’exprimer par des mots.

Gamme de jeu

Une chose que j’aime dans la trompette est que la lecture de note y est plutôt facile La plus part du temps la trompette est jouée en clé de sol. Dans 90% des partitions les notes iront du sol grave (sous la portée) au contre UT (au dessus de la portée). Rien de bien exceptionnel quand on sait lire une partition. Ca c’est pour la pratique amateur. En réalité la trompette est capable de jouer plus aiguë (n’est ce pas Jordan). Vous avez des doutes quand je dis facile ? Lisez une partition de flûte traversière et vous comprendrez ce que je veux dire !

Qui peut en jouer ?

A cette question je ferais une réponse de normand. Tout le monde mais... Lors d’une discussion avec mon beau frère, j’ai appris l’existence de deux "écoles". D’un côté il y a la "latine" qui consiste à penser que l’envie, le travail et la passion suffisent à réussir. De ce fait, chacun choisi sans avis technique son instrument. Si un gamin veut jouer de la trompette et que ça ne pose pas de problème à la structure dans laquelle il veut apprendre alors il joue. De l’autre côté, il y a la vision "anglo saxonne", plus technique. Elle considère que toutes les morphologies (dans notre cas les lèvres) ne sont pas adaptées à tous les instruments et cherche à orienter le gamin sur l’instrument dans lequel il a le plus de chance de réussir. Je vous laisse choisir celle qui vous correspond le plus. La vérité est probablement quelque part entre les deux.
Beaucoup pensent qu’il faut 4 poumons pour jouer de la trompette. C’est faux. Je ne nie pas qu’il faille un certain souffle et un certain tempérament pour maîtriser l’instrument mais rien d’excessif. Certains considèrent la trompette comme un instrument très bruyant. La encore je nuancerais. Tout dépend du morceau et du contrôle que l’on a sur ce dernier. Ceci dit je déconseille la pratique à ceux vivant en appartement. Il vous serait presque impossible de travailler dans de bonnes conditions et une frustration quand à votre progression naîtrait rapidement.

Mon expérience

Je dois admettre que je suis loin du niveau qu’avait Dominique quand il m’a donné envie de jouer. Il n’y a pas de secret, pour progresser le temps de jeu est important. J’ai probablement laissé passer plusieurs occasions d’avancer lorque celles ci se sont présentées. La trompette est un instrument exigeant mais le jeu en vaut la chandelle ! Le peu dont je sois capable aujourd’hui je ne le lâcherais pour rien au monde. A mon niveau, et selon les morceaux, je peux passer dans l’instrument toutes les émotions qu’il m’est donné de ressentir. Puissance, mélancolie, fougue, volonté, colère, passion... Ca n’engage que moi mais jouer seul n’a pas grand intérêt. C’est quand je joue avec mes amis que je ressens le plus de plaisir. Quand un accord avec une clarinette ressort, quand un trio de cuivres s’exprime, quand je lis la satisfaction sur certains visages à la fin d’un morceau.

Section multimédia

Si ces mots ne vous suffisent pas je vous propose d’écouter quelques passages de cuivres où la trompette s’illustre avec brio. Avec qui ?
Un peu d’humour et de surprenant :

trompette ,il a 4 ans hallucinant non ?
envoyé par attila_71

deux-trompettes
envoyé par orchidee67
Application de la trompette dans la musique classique, le jazz... :

Joseph Haydn. Trumpet concerto
envoyé par madafonka2

Chet Baker Funny Valentine
envoyé par trombone-usa
Application de la trompette dans les musiques de films (chic chic chic)

Love Pledge and the Arena
John Williams

Blade Runner Blues
Vangelis

On her Majesty Secret Services
Propellerheads

The Ring Goes South
Howard Shore

March of the Slave Children
John Williams
Post-scriptum
J’espère que cet article vous aura éclairé. Si vous désirez en savoir un peu plus sur la trompette je vous invite à suivre ce lien et tous les liens connexes.
A bientôt...

Tags:Instruments

Par : Michaël LEFEBVRE

Le Cor d’Harmonie

J’ai commencé a apprendre le cor d’harmonie a l’âge de 10 ans. Ce qui m’a motivé est que je connaissais un musicien de l’harmonie de Douai et parfois il m’emmenait aux répétitions et quand les 3 cors jouaient, il ressortait une sonorité unique, un ton "guerrier" ( Xavier me comprendra ) ou inversement (très doux) qui m’a tout de suite fait dire "je veux jouer de cet instrument" et voilà l’aventure commença...
Je vais donc vous le présenter
Le cor est l’un des instruments les plus anciens de l’orchestre moderne. Son origine provient de la corne d’animal dans laquelle les chasseurs primitifs soufflaient pour produire des sons dont la portée pouvait dépasser plusieurs kilomètres. L’instrument quitte rapidement son origine animale pour être manufacturé en métal, muni d’une embouchure. Certains exemplaires de ces instruments fabriqués en bronze, sont datés de six siècles avant Jesus-Christ. Ils étaient utilisés sur les champs de bataille pour émettre des signaux et pour terroriser l’ennemi. Leur sonorité était alors très agressive et peu nuancée.

Le statut de la chasse comme un discriminant social et aristocratique a alors conduit les facteurs a raffiner le cor de chasse, sans piston, fonctionnant ainsi entièrement sur le contrôle de la colonne d’air de l’instrumentiste. Celui-ci produit des hauteurs différentes en "balayant" le spectre de la fondamentale de l’instrument.

Dans son "harmonie universelle" (1636), Marin Mersenne dénombre quatre instruments principaux : "le grand cor", "le cor à plusiers tours", "le cor qui n’a qu’un seul tour", et "le huchet".   Pour permettre au corniste d’émettre d’autres sons que les harmoniques du spectre de sa fondamentale, diverses techniques ont été mises en oeuvre à partir du XVIIIè siècle. La première consistait à rallonger la longueur du tuyau grâce à des rallonges de tailles diverses, changeant ainsi la fondamentale de l’instrument. La seconde due à Anton Hampel (1711-1771) consistait à introduire la main dans le pavillon, abaissant ainsi la hauteur naturelle de la note émise.

  C’est seulement au tout début du XIXe siècle qu’ Heinrich Stölzel invente le cor chromatique, muni de pistons permettant de parcourir tout son ambitus, demi-ton par demi-ton. Enfin, c’est au milieu du XIXe siècle que Fritz Kruspe donne au cor sa forme définitive en fabriquant le "double-cor", capable de sonner en fa et en si bémol, suivant une technique similaire au trombone ténor / basse.

Le Cor est assimilé maintenant à est un instrument à vent, de la famille des cuivres. Il est caractérisé par un tube à paroi mince et à perce étroite, par un pavillon évasé et d’une embouchure. L’embouchure du cor est de petite taille et de forme intérieure conique ("qui fait faire beaucoups de canards ") , différente de celles de la trompette et du trombone qui sont hémisphériques et plus larges.

Cette forme conique se retrouve tout le long du tube jusqu’au niveau du pavillon. On dit alors de cet instrument qu’il est à perce conique, tout comme le sont le cornet à piston, les saxhorns... Cette perce donne de la douceur au son de ces instruments, contrairement à la perce cylindrique (comme la trompette) qui produit un son plus brillant.

Le corniste produit les notes de la gamme par vibration des lèvres sur l’embouchure. Sa main gauche active trois (quatre ou cinq) palettes ( "quatre pour ma part"), pour changer la hauteur du son. Ces palettes, semblables aux pistons de la trompette, permettent de jouer les notes rapidement, plus facilement qu’avec le trombone La main droite est placée dans le pavillon pour soutenir l’instrument. Elle permet aussi de corriger la justesse, ou d’effectuer des sons bouchés ("comme dans le Roi lion pour ceux qui connaissent").

L’instrumentiste peut être amené aussi à utiliser une sourdine pour atténuer les sons...

Outre ses qualités techniques lui permettant de nos jours une surprenante virtuosité, il a accès à un vaste champ expressif. Sa sonorité peut être colorée de toutes les manières selon qu’il joue ouvert (sons naturels), bouché avec la main dans le pavillon, en sons cuivrés (" oui j’aime bien ") ou avec une sourdine (voir ci-dessus). Dans Otello, il est utilisé au début pour évoquer la tempête, puis plus loin pour symboliser l’ivresse. Il est aussi très présent dans les musiques de films américain,avec des compositeurs comme Hans Zimmer, James Horner, John Barry sans oublier John Williams, qui ont su l’utiliser pour de splendides mélodies. En solo dans le thème de Princesse Leia - Star Wars (écouter l’extrait), le cor est particulièrement utilisé pour de splendide contre-chant comme dans One Last Shot - Pirates des Caraïbes , E.T, Gladiator, Independance Day etc... .
Résumé :
Taille  : La taille du cor est variable. Le tuyau déroulé, il peut mesurer 3 mètres, et jusqu’à 9 mètres pour un cor double.
Cor déroulé
Comment est-il fabriqué ?  : Il est fait en laiton comme la trompette. Le cor utilisé dans les orchestres est appelé cor d’harmonie, il est d’origine allemande. C’est un cor double, autrement dit deux cors en un.
Comment en joue-t-on ?  : Le cor nécessite des lèvres et des poumons puissants (..."c’est pour ça que je joue fort" ). La main gauche agit sur des palettes pour varier les notes. La main droite s’insère dans le pavillon pour en modifier certaines.
Les différentes partie du cor
1.Embouchure  : Pièce en forme d’entonnoir, caractéristique des instruments de la famille des cuivres, sur laquelle le musicien pose les lèvres pour les faire vibrer. 2.branche principale ou branche d’embouchure  : début du tube du cor sur lequel se fixe l’embouchure. 3.Patte d’oie (optionnel) : La patte d’oie permet de bloquer tout glissement de l’instrument dans la main, en prenant appui sur le coté de la main entre le pouce et l’index. Il existe un autre dispositif pour maintenir l’instrument : le crochet (voir ci dessous). La patte d’oie n’est présente que sur les cors modernes. 4.Palettes   : touches sur lesquelles le corniste pose ses doigts. Par un système de tringlerie, les palettes permettent d’actionner les pistons. Les palettes ne sont présentes que sur les instruments ayant des pistons rotatifs ou viennois. 5.Crochet (optionnel) : second dispositif, avec la patte d’oie, servant à tenir l’instrument. Il empêche l’instrument de glisser en le retenant au petit doigt. L’apparition du crochet est plus ancienne que celle de la patte d’oie, et remonte aux premiers cors chromatiques. 6.Barillets  : Pour être plus précis il s’agit de pistons rotatifs. Le barillet est la partie tournante du piston rotatif (non visible). 7.Clé d’eau (optionnel) : il s’agit du petit clapet permettant de vider l’eau rapidement. Il tient sans doute son nom par analogie avec les clés des clarinettes, hautbois et autres flûtes. 8.Tonnerre  : Il s’agit du début du pavillon. Le tonnerre est donc l’endroit où le tube s’évase, c’est-à-dire là où la conicité du tube, jusque là constante, se termine. Le diamètre du tonnerre joue sur le timbre de l’instrument. 9.Pavillon  : Extrémité finale du tube par laquelle le son sort. Le pavillon permet d’amplifier le son. Certains pavillons peuvent être dévissables, ce qui facilite le rangement et le transport de l’instrument. Les pavillons peuvent être aussi décorés : - d’une peinture à l’intérieur. - à l’extérieur par l’ajout d’une guirlande gravée. 10.Pompes  : Section de tube amovible (pour affiner l’accord et pour vider l’eau), mise en jeu par l’ouverture des pistons. Elles sont au cor à pistons ce que les tons sont au cor naturel. A ne pas confondre avec les coulisses d’accord. 11.Coulisses d’accord   : parties de tube mobiles permettant l’ajustement précis de la longueur du tube, c’est-à-dire de l’accord de l’instrument. Sur les cors naturels et sur les cors simples on ne trouve qu’une seule coulisse d’accord. Sur les cors doubles on en trouve soit : trois : une coulisse pour l’accord général, une pour le cor en fa, une pour le cor en Sib. deux : une pour le cor en fa, une pour le cor en Sib. A ne pas confondre avec les pompes. 12.Porte crayon (optionel) : petit gadget récent mais bien pratique. Le porte crayon est une double pince en plastique noir qui, d’un côté, se fixe sur l’instrument et de l’autre coince le crayon. Il existe un version petit diamètre pour cors et trompettes et une version gros diamètre pour trombones et tubas.
Grands interprètes  : Michaël LEFEBVRE , Georges BARBOTEU, Gilbert COURSIER, Daniel DUBAR, Michel BERGES, Pierre Del VESCOVO, Jean-Jacques JUSTAFRE, Jean-Paul GANTIEZ, Jean Claude BARRO, Alain COURTOIS.
Un peu d’humour
La relève est assurée...

Corniste jouant de trop avec le son bouché

Multimédia : Quelques extraits incontournables et un grand classique au cor

E.T.
John Williams

Gladiator
Hans Zimmer

Pirates des Caraïbes
Hans Zimmer

Star Wars : le thème de Leia
John Williams

ID4
David Arnold
J’espère que cet article vous a permis de mieux connaître mon instrument et pourquoi pas, vous a donné envie de vous y mettre et de renforcer nos rangs et si vous voulez une description complète ,je vous invite a visiter le site Wikipedia.

Tags:Instruments

Par : Michaël LEFEBVRE

Petite définition et géant de la composition pour harmonies

Au mot harmonie accolent plusieurs définitions : "combinaisons, ensembles de sons perçus simultanément, de façon agréable à l’oreille"... et juste derrière vient : " ensemble de bois, de cuivres et de percussions d’un orchestre". On confond souvent les fanfares et les harmonies. Apparue au début du XlXème siècle, la fanfare est composée uniquement de cuivres et de percussions, instruments les plus populaires de l’époque (les saxophones y sont tolérés). Par la suite, la vulgarisation et l’introduction progressive des bois (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, saxophones) transformeront les fanfares en orchestres d’ "harmonie".
Et l’on ne peut pas parler d’harmonie sans évoquer LE compositeur numéro 1 ... Jacob de Haan.

Petite biographie issue de son site internet :
Né le 28 mars 1959 à Heerenveen aux Pays-Bas, Jacob de Haan compte parmi les compositeurs pour Orchestre à Vent les plus appréciés et les plus joués dans le monde. Sa collaboration de longue date avec les éditions De Haske a contribué à la publication de nombreuses œuvres et arrangements pour diverses formations instrumentales. Ses compositions – pour la plupart des commandes – ont fait le tour du monde. Parmi les plus célèbres, on trouve toutes celles écrites dans un style proche de la musique de film et notamment Oregon, son plus grand succès international. Son catalogue pour Orchestre d’Harmonie comprend des pièces de concert de tous degrés de difficulté, des œuvres concertantes, des pièces de musique légère, plusieurs marches et de nombreux ouvrages pédagogiques. Jacob de Haan est également l’auteur de nombreux arrangements de chorals et de pièces classiques. Jacob de Haan est lauréat d’un premier prix d’orgue et d’un diplôme de pédagogie musicale du Conservatoire de Leeuwarden. Il reste d’ailleurs lié au Conservatoire de Leeuwarden puisqu’il y est nommé au poste de professeur de la classe d’arrangement. En 2003, Omrop Fryslân (société de programmes radiophoniques et télévisuels en langue frisonne – province de Frise) lui décerne un Prix Spécial pour l’ensemble de son œuvre. Jacob de Haan est fréquemment sollicité en tant que membre de jury de concours internationaux et chef invité pour diriger des programmes de concert consacrés à ses œuvres. Sa notoriété en tant que compositeur l’a conduit à se produire en Europe, en Australie et aux États-Unis (notamment au Western International Band Clinic de Seattle). Jacob de Haan intervient également dans de nombreux conservatoires dans le cadre d’ateliers et de master-classes.
Pas moins de 71 compositions et arrangements ! En lien (extraits) ou en caractères gras les morceaux déjà joués par le Réveil Musical. N’hésitez pas à vous faire une idée de son talent.
 Adagietto /  Adagio ( T. Albinoni) /  Amazing Grace /   Ammerland /   Arioso (J. S. Bach) /  Band Time Expert /  Bridge Between Nations /  Caribbean Variation on a Tune /  Choral Music /  Concerto d’Amore /   Contrasto Grosso /  Cornfield Rock /   Crazy Music in the Air /  Dakota /   Der Mond ist aufgegangen (arr.) /  Diogenes /  Discoduction /  Eine Kleine Weihnachtsmusik /  Everest (Concert March) /  Festa Paesana /  First Class /  First Class "IN CONCERT" /  Four Shepherd Songs /  Fox from the North /   Free World Fantasy /  Fresena /  German Love-song /  Grounds /  Hanseatic Suite /  Introitus /  Kraftwerk /  La Storia /  Legend of a Mountain (not available yet !!) /  Let me weep (Lascia ch’io pianga) /  Majestic Prelude /   Martini /  Missa Brevis (for choir and concert band or organ) /  Missa Brevis (instrumental version) /  Missa Brevis (version for trumpet and organ) /  Nerval’s Poems /  Nordic Fanfare and Hymn /  Norwegian Songs /   Oregon /  Pacific Dreams /  Pasadena /  Pastorale Symphonique /  Pioneers of the Lowlands (march) /   ’Psalm 150’ en ’Mijn ziel prijst en looft de Heer’ /   Queens Parc Melody /  Remembrance Day (Totengedenken) /  Ross Roy (Overture for Band) /  Singapore Rhapsody /  So nimm denn meine Hände (arr.) /   Song of Liberation /   Song of Praise /  Stille Nacht (arr.) /  Suite Symétrique  Symphonic Variations /  The Blues Factory /  The Book of Urizen /  The Musical Village /  The Saint and the City /  The Spirit of Christmas /   The Universal Band Collection /  Toccata from "L’Orfeo" - C. Monteverdi /  Totengedenken /  Utopia /  Variazioni in Blue /  Virginia /  Westfort Overture /   Yellow Mountains .
et 6 cd :
THE BOOK OF URIZEN
MISSA BREVIS
THE WIND MUSIC OF JACOB DE HAAN - Volume 1
THE WIND MUSIC OF JACOB DE HAAN - Volume 2
THE WIND MUSIC OF JACOB DE HAAN - Volume 3
THE ACCORDION MUSIC OF JACOB DE HAAN
Ce petit article vous permettra de mieux connaître « le maître » des compositeurs pour harmonies dont Aurélien (notre chef) est un fan... Si vous voulez en savoir plus n’hésitez pas à consulter son site officiel :
http://www.jacobdehaan.com/fr/index.htm

Tags:Compositeurs

Teo & Tea


Très loin de la galaxie "Harmonie" existe un monde où l’on fait de la musique grace à des machines. Jean Michel Jarre est non seulement un précurseur dans le domaine mais après 30 ans de carrière il arrive encore à me surprendre. Dans Teo & Tea, génèse de deux êtres électroniques (paradoxe de l’expression), il mélange sonorités techno/club modernes à des samples plus conservateurs. Ca nous donne un album surprenant et équlibré.

Disponible sur les plateformes de téléchargement légales les plus connues, vous pourrez également trouver l’album chez votre disquaire préféré. Au sommaire un CD audio classique et en un DVD reprenant les pistes du CD mais en dolby digital 5.1 ou DTS !!! Du pur bonheur. Le DVD est également agrémenté de quelques bonus sympathique que je vous laisse découvrir...

Tags:Albums